Monkey Pox ou la variole du singe
Mis à jour le 21 juin 2022
Surveillance renforcée du virus
La présence inhabituelle de Monkeypox ou variole du singe en France et en Europe a déclenché une alerte et une surveillance renforcée par Santé publique France sur notre territoire. En effet, en métropole, début juin, 51 cas humains sont confirmés, sans relation directe avec des personnes en provenance de pays à risques.
Un dispositif de déclaration obligatoire a donc été mis en place et des messages d’information sont adressés aux professionnels de santé pour prendre rapidement en charge toute personne à risque.
La variole du singe est une maladie infectieuse virale qui peut être transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique Centrale et Occidentale par des animaux (rongeurs sauvages ou primates) lors de morsure, griffure, manipulations ou consommation.
Une transmission interhumaine est possible par contact direct avec les plaies ou les muqueuses d’une personne malade, par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…) ou avec l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…).
La phase d’incubation varie de 5 à 21 jours
Puis les symptômes apparaissent :
- une fièvre
- des maux de tête
- des douleurs musculaires
- une éruption cutanée
- de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation
La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.
La maladie reste généralement bénigne (guérison entre 2 et 4 semaines). Toutefois elle peut se compliquer de surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques. Les enfants et les personnes immunodéprimées sont identifiés à risque de gravité.
Attention : Ne pas minimiser cette maladie d’autant que les symptômes sont similaires à ceux de la varicelle (surtout chez l’enfant).
Que faire en cas de symptômes ?
Vous devez vous isoler et contacter votre médecin, à défaut le SAMU (15) pour être orienté vers une consultation médicale.
La maladie sera obligatoirement déclarée à l’ARS. A ce jour les cas signalés sont majoritairement bénins, aucun décès n’a été signalé.
Pour suivre le point de situation suite aux cas d'infections au virus Monkeypox :